Le traitement des péri-implantites passe par l’élimination des bactéries par des moyens mécaniques et chimiques.
Cependant comment être sûr d’avoir tout éliminé (ou du moins suffisamment) ?
Intuitivement on comprend bien que nettoyer une surface lisse est plus facile que de nettoyer une surface rugueuse.
Mais à l’échelle des bactéries, notre lisse visuelle n’est-il pas aussi rugueuse ?
Pourquoi a-t-on fait des implants rugueux ? Pour améliorer le taux de succès primaire, ce qui a été bien réussi car les taux de succès des systèmes haut de gamme sont de l’ordre de 99% par rapport aux lisses qui sont de l’ordre de 85%.
L’idéal ne paraît-il pas d’avoir un implant rugueux et un col lisse ? Oui, mais quelle taille de col lisse ? Du genre de la « dimension biologique » ? Et à quel niveau placer ce col lisse ? Dans la muqueuse ? Dans l’os ?
Rugueux or not rugueux ?
Et non ! bien sûr, la rugosité se mesure également en 2D et 3D. Il faut que l’implant présente une rugosité comprise entre 1 et 2 pour obtenir les meilleurs résultats selon les études spécialisées.
Ou alors, le secret ne serait-il pas d’avoir une surface d’implant dont la topographie serait la plus proche de celle de l’os humain…. Pas idiot : les cellules osseuses et autres se sentiraient ….chez elles.
Bien sûr cela fait l’objet d’autres études à paraître.